SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

7 mars 2021 7 07 /03 /mars /2021 21:56

La société MK2 ouvre, boulevard Diderot à Paris, au-dessus du cinéma, un hôtel d'un concept unique. Chaque chambre, véritable espace privé de projection, dispose d'un écran géant, les suites, d'une salle de projection et le toit terrasse d'un cinéma en plein air.

 

Plusieurs artistes dont Christian Boltanski et Woodkid ont participé au projet. JR a réalisé deux fresques visibles depuis l'hôtel. L'une, hommage à Charlie Chaplin, l'autre à Harold Loyd.

JR, deux fresques à l'hôtel MK2-Paradiso
JR, deux fresques à l'hôtel MK2-Paradiso
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25 février 2021 4 25 /02 /février /2021 21:06

En 2019, les comédiens Stéphane Varuprenne et Sébastien Pouderoux ont composé un spectacle sur Serge Gainsbourg où entre chansons et extraits de déclarations se dessine la complexité de ce musicien, poète, artiste à la fois maudit et vénéré, icône du XXe siècle.

Avec eux, Benjamin Laverhne, Noam Morgensztern, Yoann Gasiorowski et Rebecca Marder jouent la comédie, de la musique et chantent.

Alors que l'on célèbre les 30 ans de la mort de Gainsbourg, France 3 en présente, ce 26 février, une version filmique épatante. 

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23 février 2021 2 23 /02 /février /2021 21:32

L'école de Boersch qui forme de parfaites épouses depuis des années se voit, à la veille de  Mai 68, dépasser par l'évolution de la société.

L'intention est belle, les messages féministes proches de l'exhaustivité, mais le récit qui les sert semble fait de bric et de broc. Si l'on s'amuse au début du film de certaines scènes et personnages caricaturaux (Noémie Lvovsky en bonne soeur en fait délicieusement des tonnes), le sourire nous quitte assez vite. Le scénario qui tient sur une feuille de papier à cigarette est, de plus, assez mal mené. La qualité de jeu de Juliette Binoche, Yolande Moreau, Noémi Lvovsky et Édouard Baer ne suffit pas à maintenir notre intérêt.

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15 février 2021 1 15 /02 /février /2021 20:06

Sa Marianne avait été vandalisée ou modifiée (chacun jugera selon ses opinions et sa vision du street-art) le 14 décembre par un groupuscule qui manifestait ainsi contre la violence policière, la loi sécurité globale et la brutalité des évacuations des camps de migrants.

Obey (Shepard Fairey) a fait restaurer son oeuvre créée à l'origine en hommage aux victimes des attentats de Paris en 2015. Il a remis à neuf sa Marianne en lui ajoutant tout de même une larme, comme un écho aux messages du groupuscule dont les revendications sont proches de ses principes d'humanité.

650 tirages de l'oeuvre modifiée seront mis en vente sur son site et sur celui de la galerie Itinerrance au profit d'associations caritatives parmi lesquelles figurent les restaurants du coeur.

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14 février 2021 7 14 /02 /février /2021 16:20

Vladimir annule la semaine de vacances prévue avec Antoinette, sa maîtresse. Il part en randonnée dans les Cévennes avec femme et enfant. Antoinette décide d'aller le retrouver.

Ce sympathique road movie, dans les beaux paysages cevenols, propose un scénario qui se cale sur le rythme de Patrick, l'âne qui accompagne l'héroïne : lent. Les scènes fantasques qui parsèment le film valent surtout pour la prestation de Laure Calamy, confondante de naïveté et de drôlerie.

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7 février 2021 7 07 /02 /février /2021 14:53

De nos jours, en Iran, Maryam est condamnée à mort pour le meurtre de Nasser, son mari. Elle participe à une émission de télé-réalité pour demander le pardon de Mona, la fille de Nasser, la seule à pouvoir annuler sa pendaison.

Yalda, la nuit du pardon est inspirée de l'émission de télé-réalité iranienne "Lune de miel". La loi du talion, le prix du sang, le mariage temporaire... sont au centre du film dont l'intérêt premier réside dans l'indignité qu'un tel show télévisé est pu exister (il a été supprimé depuis). 

Malgré ses bonnes intentions, Massoud Bakshi développe un scénario alambiqué dans une mise en scène brouillonne et frôle parfois le mauvais goût qu'il semble pourtant vouloir dénoncer. Le dessin de ses protagonistes est fait à gros traits, le poids des traditions et des inégalités sociales survolés.

Passé l'effet saisissant du contexte télévisuel, le film ne parvient pas à donner à sa dénonciation la dignité attendue. 

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4 février 2021 4 04 /02 /février /2021 22:19
sanscrierart.com

BeTipul, série israélienne, mettant en scène un psychanaliste et ses patients a été adaptée dans de nombreux pays dont les USA avec Gabriel Byrne dans le rôle du thérapeute. 

C'est Arte qui propose la version française en la confiant à Olivier Nakache et Eric Toledano. Même mise en place. Un psy dans son cabinet reçoit ses patients pour 35 têtes à têtes de 26 minutes chacun. Ce huis clos captivant nous invite à suivre 5 patients, et deux thérapeutes, le héros et sa contrôleuse. Si la version française est proche de son modèle, son contexte lui est propre. Les rendez-vous se déroulent aux lendemains des attentats du 13 novembre 2015, l'un des plus récents traumatismes de la nation entière. Les 5 patients chacun avec leur vécu et leur pathologie propre, leur rapport à la psychanalyse, à leur place dans la société, dessinent les visages d'une humanité complexe. 

L'intérêt de la série repose sur trois qualités  : celle de l'écriture,  celle de l'interprétation et celle de la mise en scène. Ils sont sept à l'écriture du scénario soignant le dessin des protagonistes dans des dialogues précis. Ils sont 5 réalisateurs, à chacun son patient, qui dans ce huis clos qui ne se limite pas aux champs et contre-champs expriment, en plans soignés et ingénieux, les émotions qui ne sont pas dites. Ils sont huit comédiens dans cet exercice difficile n'autorisant aucune approximation : Sophie Cattani, Carole Bouquet (en petite forme), Reda Kateb, Clémence Poésy, Pio Marmai, Elsa Lepoivre merveille de la Comédie Française, l'impressionnante Mélanie Thierry, la sidérante Céleste Brunnquell et le toujours impeccable Frédéric Pierrot.

A voir sur Arte tous les jeudis ou à volonté sur arte.tv

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1 février 2021 1 01 /02 /février /2021 16:45

En 1992, Gabriel, 10 ans, vit au Burundi avec sa petite soeur Ana, sa mère rwandaise, son père français. Son enfance heureuse et favorisée va basculer dans le drame familiale et l'horreur de la guerre.

Eric Barbier adapte le roman de Gael Faye qui s'est inspiré de sa propre histoire pour raconter la guerre civile au Burundi et le génocide au Rwanda. Sans faire de son film un témoignage historique, le réalisateur parvient à décrire l'effroyable contexte de ce récit intime. Il saisie l'insouciance de l'enfance, ses joies simples, son paradis bientôt perdu et le basculement dans  le chaos et la perte violente de l'innocence. Le film est porté par le talent du jeune Djibril Vancoppenolle parfaitement entouré de Jean-Paul Rouve, Isabelle Kabano et la jeune Dayla De Medina.

La folie des hommes et l'immobilisme de l'Europe  vus à hauteur d'enfants, portent plus encore le visage de crime contre l'humanité.

Sortie en salle : 28 août 2020

Disponible en VOD

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18 janvier 2021 1 18 /01 /janvier /2021 19:13

Il formait avec Agnès Jaoui un fabuleux duo d'auteurs. Leurs pièces de théâtre adaptées au cinéma (Cuisine et dépendance, Un air de famille) les ont faits connaître du grand public, les faisant entrer directement dans le panthéon du cinéma français.

Leurs scénarios, leurs dialogues, leurs portraits grinçant d'une certaine société, à laquelle ils pouvaient parfois appartenir, sont précis, vachards, sensibles et drôles.

Ils écrivaient pour lui, acteur, et pour elle, actrice et réalisatrice (Le goût des autres, Comme une image, Parlez-moi de la pluie, Au bout du conte, Place publique) et, à deux reprises, pour le maître Alain Resnais (Smoking, no smoking et On connait la chanson).

Il se donnait souvent le rôle du type bougon, mal luné, revenu de tout, même s'il n'aimait pas qu'on le réduise à ces rôles là. Car Jean-Pierre Bacri était un grand comédien qui a su incarner des personnages bien différents pour Nicole Garcia, Claude Pinoteau, Luc Besson, Joël Santoni, Jean-Pierre Mocky, Jean-Marie Poiré, Alain Chabat, Gérard Krawczyk, Alain Resnais, Cédric Klapisch, Noémie Lvovsky, Pascal Bonitzer, Michel Leclerc, les bankables Olivier Nakache et Eric Toledano...

La profession a, à de nombreuses reprises, saluer son talent de comédien au théâtre (Molière en 2017) comme au cinéma (César en 1998 auquel s'ajoute près d'une dizaine de nominations) ainsi que ses qualités d'auteur (entre autres 1 Molière en 1992 et 4 César du meilleur scénario avec Agnès Jaoui).

En ce lundi 18 janvier, le cinéma perd un grand comédien et avec lui l'univers grinçant, moqueur et singulier du duo Jaoui-Bacri.

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7 janvier 2021 4 07 /01 /janvier /2021 22:01

Dans un château-hôtel en Bavière, des personnes en smoking et robes de soirée assistent à une pièce de théâtre. En voix off, un homme (Giorgio Albertazzi) parle puis s'adresse à une femme qu'il dit venir rechercher comme promis lors de leur première rencontre l'année dernière. La femme (Delphine Seyrig) dit ne pas s'en souvenir.

Construit comme un puzzle dont les pièces s'imbriquent anarchiquement,  L'année dernière à Marienbad est un des rares films qui s'inspirent du nouveau roman (comme Hiroshima mon amour ou India Song). Sommes nous perdus dans la mémoire fragmentée des protagonistes, dans un cauchemar qui rejoue sans cesse presque la même partition, dans la folie d'une femme mal mariée ?

Figeant alternativement ses comédiens-figurants, dissociant les voix de leur propriétaire, répétant les mêmes scènes en les décalant légèrement, utilisant des images quasi subliminales, séquençant son film au son d'un orgue virulent, Alain Resnais nous plonge dans cette énigme envoûtante.

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22 décembre 2020 2 22 /12 /décembre /2020 21:14

Claude Brasseur a incarné plus d'une centaine de personnages à la télévision, au cinéma et au théâtre. Mais c'est d'abord Eugène-Francois Vidocq, Serge d'une Histoire Simple, le père de Vic et Daniel, l'ami indéfectible d'Etienne, Simon et Bouly qui nous sautent au coeur au moment de sa disparition.

Nous irons sans doute tous au paradis, mais il est  vraiment temps que ce confinement des lieux de culture cesse. Afin que nous passions à nouveau plus de temps à  célèbrer le spectacle vivant qu'à pleurer ses morts.

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20 décembre 2020 7 20 /12 /décembre /2020 17:12

Spin-off de la série The Good Wife, The Good Fight met en scène l'avocate Diane Lockaert qui, éclaboussée par un scandale financier, est empêchée de prendre une retraite bien méritée. Elle intègre, avec sa nièce Maia Rindell, le cabinet Reddick et Boseman qui a pour particularité d'être dirigé par des afro-américains.

The Good Fight pourrait être une série de plus sur des avocats si elle n'était si politiquement engagée. Le cabinet s'est spécialisé dans le traitement des violences policières à l'encontre des afro-américains et ses protagonistes sont ouvertement anti-Trump. Au fil des saisons la série colle à l'actualité et faits divers impactant le président et les Républicains, mais aussi la société tels le mouvement #metoo.

La saison 3 se perd un peu dans les excès mais reste regardable.

 

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1 décembre 2020 2 01 /12 /décembre /2020 21:58

Djibi, jeune veuf, élève seul sa fille, Sofia, qui adore s'endormir en écoutant son père lui raconter des histoires. Mais, Sofia grandit.

Michel Hazanavicius présente un récit ambitieux qui navigue entre deux mondes, le réel et celui de l'imaginaire. Dans ce dernier, qui ressemble sensiblement à un studio de cinéma, vivent de nombreux personnages loufoques qui permettent au réalisateur de laisser libre court à son humour décalé. Dans la représentation du monde réel, Hazanavicius adopte un premier degré qui flirt parfois avec le niais mais que la qualité des comédiens (Omar Sy, Bérénice Bejo, François Damiens, Keyla Fala, Sarah Gaye) atténue. 

Le monde imaginaire, aux effets spéciaux nombreux, n'est malheureusement pas très beau. Ce manque d'esthétisme et la tonalité hésitante, entre premier degré , humour potache, film d'aventure et comédie romantique, ne permettent pas à la poésie de s'installer.

C'est dommage car cette réflexion sur la perte de l'enfance vécu du côté du père, qui est aussi un nouvel hommage au cinéma, propose plusieurs belles idées. 

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22 novembre 2020 7 22 /11 /novembre /2020 20:31

En Pologne, en  1949, Wiktor, musicien, dirige une troupe de chants et de danses folkloriques et tombe amoureux de Zula une des chanteuses. Quand l'Etat impose au groupe de porter la bonne parole du parti lors d'une tournée européenne, Wiktor tente de convaincre Zula de fuir à l'ouest.

Cold war,  guerre froide entre l'Est et l'Ouest, entre Wiktor et Zula. Dans un format 4/3, en noir et blanc, la réalisation soigne particulièrement l'esthétique au point de prendre le dessus sur un scénario un peu faible qui offre toutefois quelques beaux moments.

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20 novembre 2020 5 20 /11 /novembre /2020 19:46

 

Michel Robin. Il a toujours été là.

A la télévision, au cinéma et au théâtre.

Il fait partie de ces comédiens magnifiques et discrets auxquels on s'attache rapidement.

Ils sont là souvent, traversent le temps.

Pas au premier plan mais indispensables.

Et l'apparition de leur visage est un rendez-vous inattendu qui toujours nous ravie.

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15 novembre 2020 7 15 /11 /novembre /2020 13:31

Blanche Gardin a demandé à FabCaro de mettre en images la captation sonore de son premier spectacle Il faut que je vous parle.

Le trait simple, en noir et blanc, représentant Blanche Gardin derrière son micro, accompagne la voix de la comédienne. Une épure qui met en avant l'extrême expressivité de son jeu et de ses propos. Déjà très drôle, très crue et vacharde, Blanche Gardin marquait dès ce premier spectacle sa lecture de la vie et son ton si particuliers.

Les nombreux spectateurs de Je parle toute seule et Bonne nuit Blanche retrouveront avec plaisir son humour déprimé.

 

 

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17 octobre 2020 6 17 /10 /octobre /2020 14:23

Le musée de l'Orangerie retrace, de 1906 à 1918, le développement de l'art Métaphysique dans l'oeuvre de Chirico. L'exposition présente ainsi, en 90 documents dont 50 peintures, le parcours et les influences artistiques et philosophiques qui ont nourri le peintre, de Munich où il a débuté, à Paris où il a rencontré André Breton, Paul Eluard et Guillaume Appolinaire et à Ferrare où il fréquenta Carlo Carra et Giorgio Morandi, dont des oeuvres sont également présentées ici.

L' exposition est l'occasion unique (une des dernières peut-être) de réunir des oeuvres prêtées par de prestigieux musées internationaux, tels le MoMA de New-York, la Tate de Londres, le Moderna Museet de Stockolm, le Philadelphia Museum of Art.

Cette belle exposition, qu'on aurait aimé plus longue, offre la possibilité de rendre visite aux toujours impressionnants Nympheas de Monet.

Lire l'article sur l'exposition De Chirico au Musée d'Art Moderne en 2019

 

Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
Giorgio De Chirico, la peinture métaphysique au musée de l'Orangerie
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12 octobre 2020 1 12 /10 /octobre /2020 19:31

Franck, jeune pompier de Paris, est gravement brûlé lors d'une intervention.

Malgré toute l'admiration, la reconnaissance et la sympathie que l'on porte aux pompiers, malgré l'indéniable talent de Pierre Niney, d'Anaïs Demoustier et de Vincent Rottier, on peine à maintenir notre attention face à ce récit trop démonstratif. Tout déborde. Les dialogues explicatifs, les situations attendues, la réalisation appuyée.

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8 octobre 2020 4 08 /10 /octobre /2020 20:37

On l'a vu très souvent dans des seconds rôles essentiels. Sa présence dans un film de cinéma ou de télévision c'êtait "au moins ça de gagner", un gage que du talent serait au moins là,  porté par ce grand comédien. Inoubliable dans Un air de famille, il apporte aussi son élégance à L' auberge espagnol, Polisse, J'accuse...

C'est le théâtre qui l'a sans doute le mieux accueilli comme en 2016 au théâtre de l'Oeuvre dans Qui a peur de Virginia Wolf avec Dominique Valladier. On pourra le revoir sur grand écran en février prochain dans le nouvel OSS 117.

Wladimir Yordanoff est décédé ce 6 octobre à l'age de 66 ans.

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4 octobre 2020 7 04 /10 /octobre /2020 20:39

En février 1939, des miliers d'Espagnols fuyant la dictature franquiste sont parqués dans des camps par l'Etat français. Un gendarme français va venir en aide à l'un d'entre eux, le dessinateur républicain Josep Bartoli.

Pour témoigner de cette page sombre de l'histoire espagnole et de cette honte française, et pour conter l'histoire vraie du dessinateur de presse anti franquiste, Aurel choisit de favoriser le dessin en arrêt sur image plutôt que réellement animé. Cette réalisation syncopee, tout en soulignant l'hommage à l'art de Bartoli, associée à un soin des couleurs particulier, permet de hisser le film à la hauteur de son beau et grave sujet. 

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