SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

5 août 2022 5 05 /08 /août /2022 16:09

Le MAM consacre une impressionnante et immense exposition au peintre nordiste Eugène Leroy (1910 - 2000). Peintre méconnu, mais que cette exposition devrait repositionner à sa juste place. Eugène Leroy, qui est né à Tourcoing et a vécu à Wasquehal, est un professeur de Latin et Grec, qui s'est formé seul au dessin et à la peinture.

Près de 150 de ses peintures et une dizaine de ses dessins sont présentés dans l'impressionnant espace d'exposition temporaire. La présentation de cette oeuvre colossale a été particulièrement soigné à commencer par le ré-encadrement de toutes les peintures. La scénographie aérée à l'éclairage soigné - certaines salles bénéficiant d'une lumière du jour tamisée - présente les œuvres par thèmes : portraits, les grands maîtres, autoportraits, nus, contre-jour, fleurs, paysages, marines... 

Des thèmes classiques pour une peinture qui n'a rien de classique. L'oeuvre d'Eugène Leroy se positionne, à la fois, dans la figuration et l'abstraction. Il utilise la peinture pour figurer son sujet et le défigurer dans un même temps.  En superpositions multiples, lui donnant un relief, une masse énorme, la peinture semble du plasma, de la lave, du humus, du corail, de l'écorce, de la mousse, de la cire... Chacun y verra ce qu'il veut mais la matière déborde de la toile de ces œuvres monstres. Le modèle semble moins intéressant que les sensations et les émotions que la matière et les couleurs qui le représentent projettent.

Cela confère aux œuvres des niveaux de lectures infinis tant la matière et les couleurs travaillées changent le motif en fonction de la lumière qu'il reçoit, de l'angle par lequel on le regarde, l'attention qu'on lui prête. L’œil nu cherche et perçoit une chose. Derrière l'écran de l'appareil photo une autre chose, une impression nouvelle, apparaît. On pourrait passer des heures devant chaque tableau pour déchiffrer ce que cette matière débordante, semblant encore mouvante, nous montre.

A voir au MAM de Paris jusqu'au 28 août 2022.

Parallèlement à l'exposition du MAM, le MUba de Tourcoing présente également une expositio dédiée à Eugènre Leroy. A voir jusqu'au 2 octobre 2022.

 

 

Eugène Leroy, Peindre, rétrospective au Musée d'Art Moderne de Paris
Eugène Leroy, Peindre, rétrospective au Musée d'Art Moderne de Paris
Eugène Leroy, Peindre, rétrospective au Musée d'Art Moderne de Paris
Eugène Leroy, Peindre, rétrospective au Musée d'Art Moderne de Paris
Eugène Leroy, Peindre, rétrospective au Musée d'Art Moderne de Paris
Eugène Leroy, Peindre, rétrospective au Musée d'Art Moderne de Paris
Eugène Leroy, Peindre, rétrospective au Musée d'Art Moderne de Paris
Eugène Leroy, Peindre, rétrospective au Musée d'Art Moderne de Paris
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Eugène Leroy, Peindre, rétrospective au Musée d'Art Moderne de Paris
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Eugène Leroy, Peindre, rétrospective au Musée d'Art Moderne de Paris
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Eugène Leroy, Peindre, rétrospective au Musée d'Art Moderne de Paris
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Eugène Leroy, Peindre, rétrospective au Musée d'Art Moderne de Paris
Eugène Leroy, Peindre, rétrospective au Musée d'Art Moderne de Paris
Eugène Leroy, Peindre, rétrospective au Musée d'Art Moderne de Paris
Eugène Leroy, Peindre, rétrospective au Musée d'Art Moderne de Paris
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29 juillet 2022 5 29 /07 /juillet /2022 21:10

Antoine et Olga, sont installés depuis quelques années dans un village de Galice (Espagne). Dans leur ferme, ils cultivent bio et ont voter contre l'implantation d'éoliennes contre l'avis d'une partie du village.

Le réalisateur d'El Reino compose un thriller, à la fois haletant et lent. Petit à petit, la tension monte et les portraits des protagonistes se font de plus en plus précis. Chacun a ses raisons mais tous n''ont pas toute leur raison.

La campagne à la fois belle et hostile est un décor de choix, entre plénitude et effroi, pour cette confrontation de deux mondes. Marina Fois et Denis Menochet sont épatants et les comédiens espagnols le sont tout autant.

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24 juillet 2022 7 24 /07 /juillet /2022 12:29

Dans la nuit du 12 octobre 2016, près de Grenoble, Clara, 19 ans, est brûlée vive par un inconnu. L' enquête est menée par la PJ.

Dès la première image, il est annoncé que le criminel, comme dans près de 20% des affaires judiciaires en France, ne sera pas trouvé. Cette absence de coupable est au coeur du film mais il n'en est pas le sujet. Dominik Moll nous plonge au sein d'une brigade de la police judiciaire, dans le quotidien de ses policiers qui font face aux obstacles logistiques dans la conduite de leur enquête et aux impacts psychologiques et émotionnels que l'horreur des crimes leur inflige.

Il ne faut pas s'y méprendre. Il ne s'agit pas d'un remake du L627 de Bertrand Tavernier, fiction quasi-documentaire sur les conditions de travail de la police. Dans La Nuit du 12, le réalisateur interroge fortement le rôle des hommes et leur regard sur ce féminicide et sa victime. Yohann, le chef d'équipe et son co-équipier Marceau, tout deux hantés par l'incompréhension d'une telle l'horreur, font face à la tentation de certains de leurs collègues de réduire Clara au statut de "fille facile". Et quand ils interrogent les hommes de la jeune vie de Clara, ils font le constat que tous auraient pu commettre ce crime. Les personnages féminins peu nombreux sont là pour recadrer et rappeler l'importance de ce crime et le statut de victime de Clara. Une de ces héroïnes, une policière ayant rejoint la brigade, s'interroge sur une police d'hommes qui enquête sur des hommes qui assassinent des femmes. Un monde d'hommes pour les hommes.

La réalisation, dans des paysages de montagne à la fois magnifiques et austères, souligne l'intranquiilite et la solitude. Solitude des proches de la victime face à la peine et l'incompréhension, solitude du policier face à l'horreur et l'incapacité de trouver le coupable. Dominik Moll réalise ici sans doute son meilleur film. En plus de ses qualités d'écriture, le scénario se déroule sans temps morts et distille avec finesse ses messages, et de la justesse de sa réalisation, le film affiche une distribution parfaite avec en tête Bastien Bouillon, Bouly Lanners, Pauline Seryers et Anouck Grinberg.

Le film est inspiré du livre ,18.3, une année à la PJ de Pauline Guena (Denoël)

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23 juillet 2022 6 23 /07 /juillet /2022 16:50

70 œuvres (essentiellement des représentations des oeuvres) de Banksy sont exposées au Centre des congrès d´Alfandega à Porto jusqu´au 4 septembre.

L´artiste de street-art qui agit dans l´anonymat depuis 30 ans n´aurait pas donné son accord pour cette exposition comme pour toutes celles qui ont lieu dans le monde (dont la série d´exposition The World of Banksy déclinée à Paris, Dubai, Bruxelles, Barcelone, Prague et Milan) Cette précision est importante et met fin à nos interrogations sur la cohérence entre ces œuvres (qui dénoncent tous les travers de nos sociétés dont le capitalisme et le consumérisme), la boutique de produits dérivés et le billet d'entrée à 15€.

Sortis de ces considérations, on peut apprécier la beauté du lieu, immense, qui laisse de l'espace entre les oeuvres et l'effort fait sur la scénographie sans doute pour pallier le manque d'oeuvres originales, les organisateurs allant jusqu'à exposer les pochettes de disques de Blur dessinées par Banksy. .

Cette exposition permettra à ceux qui ne connaissent pas l'artiste de découvrir son univers où anarchie et humour règnent. Les autres pourront se questionner sur la pertinence de donner leur argent à des entreprises qui exposent un artiste contre son grès.

Banksy, genius or vandal ? - Porto
Banksy, genius or vandal ? - Porto
Banksy, genius or vandal ? - Porto
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Banksy, genius or vandal ? - Porto
Banksy, genius or vandal ? - Porto
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Banksy, genius or vandal ? - Porto
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Banksy, genius or vandal ? - Porto
Banksy, genius or vandal ? - Porto
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22 juillet 2022 5 22 /07 /juillet /2022 19:29

A 11 ans, Marie Caillaud entre au service de George Sand. A 15 ans, l'écrivaine lui apprend à lire, à écrire et à perdre son accent berrichon pour jouer la comédie. Maurice le fils de la maison trouve la domestique à son goût.

Marie des poules conte l'histoire de cette paysanne dont la vie fut transformée par la famille Sand, elle même bousculée par cette domestique.

Béatrice Agenin interprète Marie des poules de l'enfance à l'âge adulte ainsi que le rôle de George Sand. Elle impressionne tant qu'à aucun moment on ne doute de son, ses, personnages. La candeur de l'enfance, celle de la condition sociale, la soif d'apprendre, le chagrin amoureux et la combativité de l'une, l'assurance, la modernité et l'autorité de l'autre, toutes les émotions et les humeurs de ses deux femmes, Agenin nous les donne à voir sans caricature. A ses côtés, Arnaud Denis, qui signe également la mise en scène élégante, est parfaitement trouble entre bon à rien prétentieux et faux sale type prisonnier d'une condition bourgeoise et d'une époque où chacun, quoi qu'on est pu laisser croire, devait rester à sa place.

Molières 2020 de la meilleure pièce du théâtre privé et de la meilleure comédienne.

A voir sur France tv

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21 juillet 2022 4 21 /07 /juillet /2022 19:52

Charlotte filme Jane pour pouvoir la regarder comme elle n'a jamais osé le faire, empêchée par une pudeur mutuelle qu'elles peinent à surmonter.

Mieux vaut être attaché à ces deux artistes pour apprécier à sa juste valeur cet inédit, beau et pas banal documentaire. Rarement, on se sera approché aussi près de l'intimité d'une personnalité. Ses peurs, ses naivetes, ses manies, son quotidien avec les hommes de sa vie, ses insomnies, ses chiens, sa relation à ses filles, ses deuils, sa maladie... Jane répond aux questions de Charlotte, la rassure aussi parfois quand elle doute. Car ce portrait d'une mère par sa fille dit aussi beaucoup sur Charlotte, mère également.

Cela pourrait être d'une impudeur gênante. Mais, la sincérité de Jane et la douceur de Charlotte auxquels s'ajoutent un humour certain, la qualité du montage et la variété du filmage font de ce film un documentaire captivant et une merveilleuse déclaration d'amour mutuel.

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18 juillet 2022 1 18 /07 /juillet /2022 20:37

Alexandre, brillant étudiant, fils d'une intellectuelle et d'un célèbre journaliste télé, est accusé de viol par Milla, 17 ans, la belle fille de sa mère

Suzanne Jouannet est impressionnante et Ben Attal (qui a la voix de son père) est tout à fait convaincant. Ils sont excellemment entourés par Charlotte Gainsbourg, Mathieu Kassowitz, Pierre Arditi et Benjamin Lavernhe, Judith Chemla, Audrey Dana. Le film se veut très didactique notamment dans les scènes de procès, incluant témoignages poignants et propos choquants.Pourtant, le film ne convainc pas totalement et ennuie un peu.

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1 juillet 2022 5 01 /07 /juillet /2022 14:06

Le réalisateur au style très marqué (Roméo+Juliette, Moulin Rouge et Gatsby le magnifique...) propose un biopic d'Elvis Presley qui conte la vie du chanteur de sa naissance à son décès à 42 ans.

C'est par la voix du Colonel Parker, imprésario d'Elvis qui escroqua la star et dont le réalisateur laisse à penser qu'il a poussé Elvis dans la tombe, que Luhrmann fait le récit de ce destin exceptionnel. 

Elvis, porte drapeau du Rock'n Roll, artiste solo ayant vendu le plus de disques au monde, est interprété par Austin Butler impressionnant d'incarnation dans un rôle très physique. Tom Hanks, comédien dont le talent n'est plus à prouver, croule un peu sous le maquillage. La réalisation de Luhrmann qui change de plan toutes les 2 secondes ne laisse pas beaucoup d'espace à l'expression de son jeu.

Si on passe outre la réalisation épileptique, le film fait le job. On en sort rincé à l'image d'Elvis que les shows à répétition ont usé prématurément.

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1 juillet 2022 5 01 /07 /juillet /2022 13:29

Sganarelle, riche et âgé, va convoler ce soir avec Dorimene, jeune, belle et désargentée.  Soudainement, Sganarelle s'inquiète, ne risque t-il pas d'être cocufie ? Il prend conseil auprès de son serviteur, de philosophes et de diseuses de bonne aventure.

Cette comédie en 1 acte de Molière prend un malin plaisir à piéger l'homme vieillissant dominant par sa richesse la jeunesse et la beauté du sexe "faible". Sauf qu'ici la jeune fille à l'esprit plus retord que le vieux bourgeois.

Louis Arene place la pièce dans un théâtre de treteaux. Les comédiens portent des masques outrés et des prothèses de corps apparentes. Le rythme est à la farce. Le décor de planches s'escamote en portes, fenêtres ou trappes diverses pour laisser entrer et sortir les protagonistes.

A l'exception de Sganarelle qui reste enfermé dans cette boîte au plancher penché qu'il faut descendre et remonter, et dont le vieil homme fait le tour sans cesse pour mieux réfléchir, se faire entendre ou échapper à ces tortionnaires.

Ces interlocuteurs se succèdent devenant de plus en plus inquiétants. L'accompagnement sonore, qui dès les 3 coups du brigadier annonçait la couleur, ajoute à l'oppression grandissante, le piège se refermant progressivement sur le vieil imbécile.

Louis Arene.s'empare du texte percutant de Molière et le saupoudre de citations d'autres pièces de Jean-Baptiste et de références modernes, le rendant plus désopilant encore et d'une terrible actualité.

Julie Sicard, dans le rôle de Sganarelle, est hilarante. Sa petite taille sert particulièrement bien le personnage. Sa manière de se déplacer à petits pas rapides, la position de son corps dégingandé, ses mouvements de tête, ses intonations... tout relève du génie comique. Benjamin Lavernhe, en Pancrace, est impayable. Il nous offre avec Julie Sicard un très grand moment comique, le contraste avec le corps longiligne et figé de l'un et celui petit et sans tenu de l'autre est particulièrement efficace. Christian Hecq est parfaitement effrayant en Dorimene. Gaël Kamilindi et Sylvie Bergé complètent la distribution de ce Mariage Forcé complètement fou. Fou parce Louis Arene l'a voulu à la fois drôle et très violent.  La pièce est déconseillée au moins de 15 ans.

 

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25 juin 2022 6 25 /06 /juin /2022 21:47

Pour le 400ieme anniversaire de Moliere, Éric Ruff a demandé à trois de ses comédiens de créer un seul en scène, Danièle Lebrun, Pierre-Louis Calixte et Anne Kessler qui clôt la saison.

La comédienne a choisi de rendre hommage aux personnages féminins et à la belle place que le maître a donné aux femmes. Dans Ex- traits de femmes, Anne Kessler interprète  successivement, 8 héroïnes,  Louison, Agnès, Armande, Celimene, Elvire... comme s´il ne s´agissait que d´une seule et même personne à différents âges de la  vie.

 

Enfants naïves, jeunes femmes soumises ou indociles, femmes d´expérience, manipulatrices... elle joue à la fois ces femmes et les hommes à qui elles se confrontent. Le talent de la comédienne est grand qui d´une intonation, d´un changement de rythme ou de posture nous guide dans la perception des différents personnages. Les textes s´enchaînent naturellement comme s´ils ne faisaient qu´un.

 

 

 

 

 

 

La  mise en scène est espiègle et ingénieuse dans un écrin de planches blanches au plancher incliné (le décor du Mariage forcé qui se joue en alternance)  la comédienne use de peu d´accessoire qu´elle détourne tous pour leur donner plusieurs utilités. 

 

Elle fait également intervenir son grand talent de dessinatrice. Ses dessins, pour la plupart en noir et blanc, sont projetés et animés en fond de scène. Ils sont simples, très beaux et composent une pièce maîtresse de cette mise en scène remarquable.

 

Dans ce spectacle qu´elle a conçu, dont elle a créé les animations graphiques et qu´elle interprète avec la précision, la passion et l´espieglerie qui la caractérisent, Anne Kessler nous emporte et  impressionne toujours plus.

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19 juin 2022 7 19 /06 /juin /2022 20:59

Amin, 36 ans, réfugié afghan à Copenhague, raconte son histoire. Dans les années 80, il a dû quitter son pays pour l'URSS avec sa mère, ses frères et soeurs. Et a vécu comme il a pu entre un statut de clandestin traqué par une police corrompue, les tentatives de traversées vers la Scandinavie avec des passeurs sans scrupules, la séparation et les mensonges.

Ce film d'animation qui conte une histoire vraie se positionne comme un documentaire avec une double narration, le témoignage d'Amin sur son passé et la présentation de sa vie actuelle. Aux témoignages politique et intime s'ajoutent la beauté des dessins, des extraits de reportages vidéos d'époque et la sensibilité du texte et de son interprétation (Damien Bonnard et Kyan Khojandi dans la version française)

Sa construction particulière a valu à Flee d'être nommé aux Oscars 2022 dans 3 catégories : meilleur film d'animation, meilleur film international et meilleur documentaire 

A voir sur Arte.tv

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19 juin 2022 7 19 /06 /juin /2022 11:03

Un sourire carnassier, un regard transperçant et lourd, une voix unique au phrasé trainant, Jean-Louis Trintignant tutoyait le sombre, l'inquiétant. Mais il pouvait aussi éclairer son visage d'un sourire soudainement incroyablement lumineux, révélant l'ampleur de sa séduction. Il aimait dans la vie la discrétion, dans le jeu la pondération.

Des étranges personnages, des sales types, il en a joué beaucoup (Z de Costa Gavras, Le combat dans l'île d'Alain Cavalier, Regarde les hommes tomber d'Audiard, Le mouton enragé de Michel Deville, La banquière de Francis Girod, ..). Mais il fut aussi un grand amoureux, celui audacieux d' Un homme et une femme de Claude Lelouch, celui coincé de Ma nuit chez Maud d'Eric Rohmer, jeune premier dans Et Dieu créa la femme de Roger Vadim, vieillard éperdu dans Amour de Mickaël Haeneke.... Il fut aussi de grands naïfs et héros ordinaires dans le drame Le Train de Pierre Granier-Deferre ou la comédie Vivement dimanche de François Truffaut. De simples exemples pris dans une filmographie de plus de 120 oeuvres. 

A partir des années 80, il joua beaucoup au théâtre des pièces contemporaines mais c'est la poésie qu'il aimait porter notamment avec Appolinaire et Aragon, seul en scène ou aux côtés de sa fille Marie, comédienne envoûtante dont la mort sous les coups d'un homme, en 2003, créera une vive émotion dans le pays et un chagrin incommensurable pour Jean-Louis Trintignant qui ne tournera plus que 3 films avec Haeneke et Lelouch.

Jean-Louis Trintignant s'est éteint ce 17 juin à l'âge de 91 ans.

 

 

 

 

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14 juin 2022 2 14 /06 /juin /2022 20:29

Janis, une photographe quarantenaire et Ana, une adolescente, se rencontrent à la maternité alors qu'elles sont sur le point d'accoucher. Leur statut de mère célibataire les rapproche.

Almodovar fait rarement dans la dentelle. Quand le propos porte à rire c'est plaisant, quand le 1er degrés domine c'est un peu ridicule. Cela donne ici, sur des sujets graves, un scénario alambiqué mais sans réelle surprise, des rebondissements et des invraisemblances dignes d'un soap opéra,  une mise en scène et des dialogues de novela. Le film vaut uniquement pour sa référence aux victimes du franquisme auxquels l'Etat espagnol ne donne pas l'attention qu'ils méritent. Almodovar leur consacre malheureusement peu de place dans son récit.

 

 

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14 juin 2022 2 14 /06 /juin /2022 17:41

En 1969, des gisements de pétrole se révèlent dans les eaux Norvégiennes. Cette découverte va changer le destin du pays, de la ville de Stavanger et de ses habitants.

L'histoire de ce tournant important dans l'économie norvégienne est déjà en soit intéressante. Les scénaristes y ajoutent le destin de jeunes gens attachants dont des personnages féminins qui s'émancipent des hommes et de leur milieu social. Avec en tête, Anna, l'héroïne principale, incarnée par Anna Regine Ellingsaeter, parfaite. 

On se laisse prendre aisément à cette série qui sait doser odyssée historique et récit romanesque en 8 petits épisodes de 45mn.

State of hapiness a reçu le prix du meilleur scénario en 2018 à Cannes séries. La saison 2 devrait débarquer bientôt.

La saison 1 est à voir sur Arte.tv.

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10 juin 2022 5 10 /06 /juin /2022 23:19

Dés sa présentation, en voix off, des deux artistes de sa première partie, Verino instaure une complicité et une proximité avec son public. Sa voix et son phrasé sont particulièrement chaleureux, amicaux.

L´état de la planète, le devoir d´être écolo ou d´en avoir la conscience, l´urgence d´être végétarien ou presque, la peur ou pas de la mort, une histoire d´arête de poisson coincée dans la gorge, une expérience du kite surf et du parachutisme, un portrait de ses 3 enfants et de sa femme... Verino parle et réfléchit tout haut, enchaînant avec fluidité les sujets des plus graves au plus anecdotiques, sans négliger l´actualité et sa vie de famille.

Le propos est souvent très drôle amplifié par l´interpretation du comédien qui en une mimique et un geste multiplie le pouvoir comique du récit. L´improvisation s´invite régulièrement avec naturel et une sincérité qui confirme cette sensation de proximité. Pendant 1h30, Verino tient la scène et la salle sans temps mort. 

La soirée se termine par la réalisation d´une vidéo avec la complicité du public. Sketch qui sera posté sur la page YouTube de Verino dès le lendemain matin. Ci-dessous celui du 10 juin filmé au théâtre Libre.

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7 juin 2022 2 07 /06 /juin /2022 14:43

Paris, 1942, Rebecca, 19 ans, prend des cours de théâtre et prépare l'entrée au conservatoire. Toute son énergie et sa joie de vivre sont guidés par le plaisir de jouer.

Pour son premier film en tant que réalisatrice, Sandrine Kiberlain convoque un casting de premier choix de jeunes comédiens dont l'excellent Anthony Bajon, l'irrésistible India Haïr et l'irradiante Rebecca Mader, de la Comédie Française, dont la délicatesse de jeu et la fraîcheur portent le film. 

Sur la forme le film, dont la réalisation classique, la photographie élégante et les décors épurés, dans un premier temps séduisent, s'avère sur la durée et au fil du récit étrange. L'histoire ainsi mise en scène devient bancale. Dans cet univers aseptisé, la réalité de la menace nazie est tenue à distance sans qu'on sache très bien si la volonté de la réalisatrice est de nous plonger dans l'aveuglement de son héroïne ou s'il s'agit d'une forme de pudeur. Le choix d'un accompagnement musical mélangeant les époques participe à nous perdre sur ses intentions.

Le récit ne parvient jamais vraiment, à dessiner le portrait de cette jeune fille dans son ensemble composé par sa passion du théâtre, son éveil à l'amour et son statut de juive pendant l'occupation.

 

 

 

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6 juin 2022 1 06 /06 /juin /2022 18:07

Le tournage d'un court métrage de zombies tourne au carnage.

Michel Hazanavicius présente le remake du film japonais Ne coupez pas de Shin'ichirō Ueda. Il en conserve l'intrigue et la construction en 3 parties : le court métrage, la préparation du tournage et le tournage.

La première demi-heure consacrée à la diffusion du court métrage, on ne peut plus raté, pourra paraître pénible aux non avertis du pourquoi du comment mais elle intriguera et fera rire ceux qui sauront que son intérêt réside dans le développement des deux parties suivantes. Il faut donc savoir être patient et bon enfant pour apprécier cette première demi-heure.

Les deux parties suivantes sont drôles (particulièrement celle du tournage) et l'ensemble est un hommage décalé au cinéma, aux affres de la création et aux artisans qui forment l'équipe nécessaire à la réalisation d'un film.

Romain Duris est excellent de bout en bout, très bien accompagné par Bérénice Bejot, Finnegan Oldfield et l'hilarant Grégory Gadebois.

Si Coupez ! n'est pas le meilleur film d'Hazanavicius,  il nous offre un bon moment de folie.

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4 juin 2022 6 04 /06 /juin /2022 21:44

Bill, américain d'Oklahoma, arrive à Marseille pour visiter sa fille emprisonnée pour meurtre depuis 5 ans aux Baumettes. 

Ce qui surprend tout d'abord, c'est la piètre qualité de la réalisation digne d'un très mauvais téléfilm. Ensuite, la durée du film dont le récit s'étire péniblement.

Reste toutefois, l'originalité du scénario qui plonge un américain de l'Amérique profonde au cœur d'un Marseille entre racailles et artiste BoBo. Le cocktail Barrière de la langue-choc des cultures-duo Matt Damon et Camille Cottin (tous deux très bien) intrigue suffisamment pour nous tenir éveillés jusqu'au bout.

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31 mai 2022 2 31 /05 /mai /2022 19:03

Molière du Théâtre privé : Comme il vous plaira de William Shakespeare, mise en scène Léna Bréban, Théâtre de la Pépinière

Molière du Théâtre public : Les gros patinent bien – cabaret de carton de Pierre Guillois et Olivier Martin-Salvan, mise en scène Pierre Guillois et Olivier Martin-Salvan, Compagnie Le Fils du Grand Réseau

Molière de la Comédie : Berlin Berlin de Patrick Haudecoeur et Gérald Sibleyras, mise en scène José Paul, Théâtre Fontaine

Molière de la Création visuelle et sonore : Le Voyage de Gulliver d’après Jonathan Swift, mise en scène Christian Hecq et Valérie Lesort, scénographie Audrey Vuong, costumes Vanessa Sannino, lumière Pascal Laajili, musique Dominique Bataille et Mich Ochowiak, marionnettes Carole Allemand et Fabienne Touzi dit Terzi, Théâtre des Bouffes du Nord et la Compagnie Point Fixe

Molière du Spectacle musical : Les Producteurs de Mel Brooks, mise en scène Alexis Michalik, Théâtre de Paris

Molière de l’Humour : Vincent Dedienne dans Un soir de gala de Juliette Chaigneau, Vincent Dedienne, Anaïs Harté et Mélanie Lemoine, mise en scène Juliette Chaigneau et Vincent Dedienne

Molière du Jeune public : J’ai trop d’amis de David Lescot, mise en scène David Lescot, Théâtre de la Ville – Paris et Compagnie du Kaïros

Molière du Seul(e) en scène : La Métamorphose des cigognes avec Marc Arnaud, de Marc Arnaud, mise en scène Benjamin Guillard, La Scala et Théâtre Comédie Odéon

Molière du Comédien dans un spectacle de Théâtre public : Jacques Gamblin dans Harvey de Mary Chase, mise en scène Laurent Pelly

Molière de la Comédienne dans un spectacle de Théâtre public : Clotilde Hesme dans Stallone de Fabien Gorgeart, Clotilde Hesme et Pascal Sangla d’après Emmanuèle Bernheim, mise en scène Fabien Gorgeart

Molière du Comédien dans un spectacle de Théâtre privé : Maxime d’Aboville dans Berlin Berlin de Patrick Haudecoeur et Gérald Sibleyras, mise en scène José Paul

Molière de la Comédienne dans un spectacle de Théâtre privé: Barbara Schulz dans Comme il vous plaira de William Shakespeare, mise en scène Léna Bréban

Molière de la Mise en scène dans un spectacle de Théâtre public : Christian Hecq et Valérie Lesort pour Le Voyage de Gulliver d’après Jonathan Swift

Molière de la Mise en scène dans un spectacle de Théâtre privé : Léna Bréban pour Comme il vous plaira de William Shakespeare

Molière de la Révélation féminine : Salomé Villiers dans Le Montespan de Jean Teulé, mise en scène Etienne Launay

Molière de la Révélation masculine : Benoît Cauden dans Les Producteurs de Mel Brooks, mise en scène Alexis Michalik

Molière du Comédien dans un second rôle : Nicolas Lumbreras dans La Course des géants de Mélody Mourey, mise en scène Mélody Mourey

Molière de la Comédienne dans un second rôle : Ariane Mourier dans Comme il vous plaira de William Shakespeare, mise en scène Léna Bréban

Molière de l’Auteur(trice) francophone vivant(e) : Pauline Bureau pour Féminines

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28 mai 2022 6 28 /05 /mai /2022 21:11

Palme d'or : Triangle of Sadness/ Sans filtre de Ruben Ostlund (Palme d'or en 2017 pour The Square et Prix du jury pour Snow Therapy en 2014)

Grand Prix ex-aequo : Close de Lukas Dhont (Caméra d'or pour Girl en 2018) et Des étoiles à midi de Claire Denis.

Prix du Jury ex-aequo : Les huit montagnes de Charlotte Vandermeersch et Félix Van Groeningen - Sortie en salle : le 21 décembre et Eo de Jerzy Skolimowski (Grand Prix du Jury pour le Cri du sorcier en 1978, Prix du scénario pour Travail au noir en 1982)

Prix Spécial 75e festival : Tori et Lokita de Jean-Pierre et Luc Dardenne (Palme d'or en 1999 pour Rosetta,  Palme d'or en 2005 pour l' Enfant, Prix du scénario pour Le silence de Lorna en 2008, Grand Prix pour Le gamin au vélo en 2011, Prix de la mise en scène pour Le Jeune Ahmed en 2019) - Sortie en salle : le 28 septembre 

Prix de la mise en scène : Decision to leave de Park Chan-Wook (Grand Prix pour Old Boy en 2004, Prix du jury en 2009 pour Thirst) Sortie en salle : le 29 juin.

Prix du scénario : Boy from heaven - La Conspiration du Caire de Tarik Saleh - Sortie en salle : le 9 novembre 

Prix d'interprétation masculine : Song Kang-ho dans Les Bonnes Etoiles de Hirokazu Kore-Eda ( Prix du jury pour Tel père, tel fils en 2014, Palme d'or pour Une affaire de famille en 2018) - Sortie en salle : le 7 décembre 

Prix d'interprétation féminine : Zar Amir Ebrahimi dans Holy Spider / Les nuits de Mashhad d'Ali Abbasi (Prix Un certain Regard pour Border en 2018) - Sortie en salle : le 13 juillet 

 

 

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