SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

24 juillet 2021 6 24 /07 /juillet /2021 06:08
Gulliver, le dernier voyage, festival In d'Avignon - troupe Catalyse

Gulliver, dans son 3e voyage, fait nauvrage sur l'archipel de Laputa composé de quatre iles habitées par des personnages étranges.

Les comédiens de Catalyste menés par les metteurs en scène Madeleine Louarn et Jean-François Auguste nous emportent dans la fantasmagorie du roman de Jonathan Swift. La peur de la fin du monde et la mort sont au coeur de ce récit mené sur le ton de la satire, à la fois drôle et grinçant. Dans le respect du roman, les comédiens ont réécrit une partie de leur partition pour mieux se l'approprier, ajoutant ici et là quelques références contemporaines.

Ici Gulliver est une femme. Une jeune femme à la voix enfantine qui rend ses étonnements face à la folie des hommes plus touchants encore et drôles aussi. Manon Carpentier est excellente dans le rôle, entourée par les comédiens de la troupe, très bons également. Leur différence ; ils sont atteint d'handicap ; apporte à leur personnage la singularité qui sied parfaitement au récit et intensifie la portée décalée du propos.

A voir dans le cadre du Festival In d'Avignon jusqu'au 24 juillet, puis notamment du 2 au 6 octobre à Sew à Morlaix et à la MC93 en février 2022.

 

 

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11 juillet 2021 7 11 /07 /juillet /2021 17:10

Chaque année, rendez-vous est pris. Le théâtre du Rond Point ouvre sa plus belle salle au Cirque Invisible de Jean-Baptiste Thierrée et Victoria Chaplin.

Lui, 83 ans, est le clown lunaire, farceur aux tours de magie où l'imaginaire et le rire l'emporte sur le sensationnel. Elle, 70 ans, est l’acrobate, la transformiste, la rêveuse qui nous présente son bestiaire géant et fantastique. Si le temps passe, la poésie et la grâce demeurent.

Voir le compte-rendu sur le spectacle de 2012

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10 juillet 2021 6 10 /07 /juillet /2021 17:55

Henry McHenry stand-upper provocateur de renom et Ann Desfranoux délicate cantatrice star sont amoureux. De l'union de l'infrequentable et de la princesse naîtront un ogre et une enfant.

Carax présente un conte musical fantastique qui fait la part belle au lyrisme et à une énergie électrique qui nous gagne dès la scène d'introduction et la chanson titre des Sparks qui signent toute la B.O. Se succéderont une série de tableaux aux couleurs et décors superbes, mêlant références classiques et art video, aux ambiances romantiques, érotiques et terrifiantes. Le récit frôle parfois le vide sans jamais vraiment y tomber, régulièrement rattraper par une scène magique.

Leos Carax et les Sparks semblent avoir puisé dans les histoires récentes à l'origine ou issues du mouvement #metoo. On pense ainsi reconnaître dans le personnage d'Henry, Louis CK entre autres, mais aussi tous ses maris jaloux de l'aura de leur conjointe, et en Annette, ces enfants pantins-stars exploités par leurs parents.

On l'aura compris l'homme ne ressort pas grandi de ce conte fantastique musical, à la fois un peu bancal et superbement mis en images et en musique. Adam Driver dont le corps n'a jamais semblé aussi imposant impressionne face à une Marion Cotillard qui offre, dans une partition ténue, une fois encore une puissante interprétation. A leur côté, Simon Helberg et la jeune Devant Mc Dowell sont parfaits.

Une oeuvre qui ne peut laisser indiffèrent qui, à plusieurs degrés, est, tout à la fois, enthousiasmante et désespérante. Une oeuvre rare.

En compétition officielle au Festival de Cannes 2021.

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10 juillet 2021 6 10 /07 /juillet /2021 08:07

La Comédie Française post-confinement se lâche et présente un spectacle musical libératoire particulièrement réjouissant.

 

La scène de la salle Richelieu se transforme en cabaret avec pour maître de cérémonie un Serge Bagdassarian aux allures de maharadja, tout d'or vêtu, irrésistible. Le comédien a créé ce spectacle avec Marina Hands, elle aussi sur scène.

 

Ils ont embarqué dans leur folie expiatoire Alain Lenglet, Anne Kessler, Julie Sicard, Sylvia Bergé, Florence Viala, Elsa Lepoivre, Jennifer Decker, Noam Morgensztern, Gael Kamilindi, Yoann Gasiorowski, Clément Bresson, Salomé Benchimol et Nicolas Verdier.

 

Avant tout portés par le rire et une joie débordante, mais non sans émotion, sketchs, numéros visuels, morceaux musicaux, hommages aux métiers du spectacle, à la comédie musicale et au grand répertoire, évocations du quotidien des comédiens du Français se succèdent multipliant les effets de surprises, passant du 3ième au 1er degrés, faisant se toucher de près fous rires et émotions, soulignant tout à la fois la force et la fragilité des comédiens, celles du monde du spectacle et l'indispensable complicité avec le public.

 

Mais quelle Comédie ! procure une joie sans nulle autre pareille, un bonheur immense de retrouver la Comédie Française et ses magnifiques comédiens.

A ne surtout pas manquer. Salle Richelieu jusqu'au 25 juillet.

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5 juillet 2021 1 05 /07 /juillet /2021 15:26

A New-York, Joe Gardner, professeur de musique dans un collège,  voit son rêve de jouer avec la saxophoniste Dorothea Williams exaucé. Mais un accident va le faire basculer dans une autre dimension.

Le nouveau film de Pete Docter auteur de Monstre et Cie et de Vice versa. Le propos, qui mêle peur de l'échec et recherche du sens de la vie, sans réelle originalité, n'échappe pas à une certaine naïveté. Son traitement est en revanche plus intéressant. La représentation des deux univers, la beauté du dessin, l'humour et l'énergie de l'ensemble emportent la partie.

 

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4 juillet 2021 7 04 /07 /juillet /2021 12:26

Mai 2021, Nicolas, ancien président, propose à François, ex-président, de s'associer pour les prochaines élections présidentielles.

Anne Fontaine met en scène Nicolas Sarkozy et François Hollande ou plus précisément l'image que nous en avons : le nerveux, sportif de droite et le mollasson, soucieux de normalité de gauche. Jean Dujardin et Grégory Gadebois les incarnent avec juste ce qu'il faut d'imitation, servis par des dialogues reprenant les expressions et formulations favorites de chacun. Le résultat est absolument réjouissant. Les deux comédiens sont accompagnés par Pascale Arbillot et Doria Tillier, tous les quatre excellents.

Le scénario sert avant tout l'incongruité de la rencontre jouant avec les faux semblants et atermoiements des deux grands retraités forcés de la politique. Pas de réel message si ce n'est un clin d'œil féministe dans l'esprit du final de "Potiche" de Pierre Barilllet. "Présidents" est particulièrement drôle et c'est déjà beaucoup.

 

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25 juin 2021 5 25 /06 /juin /2021 16:43

Michaël est médecin de nuit dans les quartiers nord de Paris. Il a une importante clientèle de toxicomanes auxquels il prescrit du subutex. Sa vie est bouleversée par les services qu'il rend à son cousin pharmacien et par sa relation avec Sofia.

Le film repose beaucoup sur le talent de Vincent Macaigne de tous les plans et particulièrement attachant dans ce personnage de bon samaritain abusé par ceux qu'il aide et aime.

Le récit rapide ne s'embarrasse pas de scène inutile. La réalisation aussi précise dessine parfaitement l'étau qui se resserre et l'angoisse qui monte dans ce Paris nocturne. Un film d'1h20 assez marquant.

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21 juin 2021 1 21 /06 /juin /2021 15:20

Alexandre, chômeur, a deux mois pour prouver à sa femme qu'il peut s'occuper de ses enfants et être autonome.

Bruno Podalydès inscrit sa poésie et sa fantaisie dans la dénonciation du tout connecté et d'une société uberisée, start-upisée, déshumanisée. C'est drôle, inventif et tendre.

Parfaitement interprété par les frères Podalydès, Sandrine Kiberlain et Luana Bajrami. 

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4 juin 2021 5 04 /06 /juin /2021 20:31

A Tokyo, Mikio tient une imprimerie et vit avec sa jeune épouse, sa petite fille et sa sœur divorcée. Un jour, Kagawa, que Mikio à connu autrefois, entre dans l´imprimerie.

Koji Fukada propose un film de home invasion, genre que le cinéma traite régulièrement. Le récit se déroule sans réelle surprise jouant plus sur le décalage comique que sur l'angoisse, sans intriguer vraiment si ce n'est sur son intention. S'agit-il d"une critique d'une société japonaise corsetée, enfermée dans les apparences, effrayée par la pauvreté et les étrangers... Ou est-ce au contraire une démonstration que le danger vient de l'extérieur ? Le réalisateur semble sans cesse jouer sur les deux tableaux sans prendre une position claire.

Si le film n'avait pas été tourné en 2010, on serait tenté, à quelques semaines de l'ouverture des JO de Tokyo dont le maintien en période de pandémie est controversé, de pencher pour la seconde hypothèse. Plus sûrement, on pariera sur une critique un peu simpliste du Japon et des travers de sa culture insulaire.

Sympathique mais vite oubliable.

 

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2 juin 2021 3 02 /06 /juin /2021 11:47

Avec sa maman, Marion, et son père, Nelly revient dans la maison de sa grand-mère qui vient de mourir. Il faut faire le tri dans ses affaires et vider les lieux. Mais Marion, bouleversée, part et laisse Nelly et son père seuls dans la maison. Quand Nelly arpente la forêt mitoyenne, elle rencontre une petite fille qui lui ressemble.

Céline Sciamma filme depuis toujours l'enfance et l'adolescence féminine, âges des questionnements et de la construction. Ici, elle fait de son héroïne une petite fille à l'écoute des grandes personnes, une petite fille curieuse de l'enfance de ses parents, de ce qui les a construit. Cette curiosité et cette ouverture à l'autre placent d'emblée Nelly, et par identification le spectateur, dans les meilleures dispositions pour accueillir la rencontre extraordinaire qui l'attend au coeur et de l'autre côté de la forêt.

La magie réside ici dans la capacité de Céline Sciamma à emporter le spectateur dans cette histoire fantastique sans que le fantastique soit au centre du film. L'important se situe dans la rencontre, les émotions qu'elle suscite, les réponses qu'elle apporte et la possibilité de renouveler un dernier au revoir qui laissait des regrets.

Le récit au cordeau associé â une réalisation millimétrée, un montage précis et à une interprétation de Nina Meurisse, de Stéphane Varupenne, de Margot Abascal et des jeunes Joséphine et Gabrielle Sanz, tout en retenue, permet d'aller droit à l'émotion et aux questionnements sur la transmission, la sororité, la relation parent-enfant,  l'absence, l'amitié, ce qui reste de l'enfance...

Un grand film d'1h10 à voir au cinéma.

 

 

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1 juin 2021 2 01 /06 /juin /2021 22:40

De nos jours, Sophie, parisienne de 28 ans, voudrait être dessinatrice, rencontrer le vrai amour et changer de matelas.

C'est sans doute Nine Antico qui résume le mieux les réserves qu'on peut porter à son film, via Sophie qui, lors d'un casting, dit à peu près ceci "j'ai trouvé le scénario inabouti."

Playlist est construit en une succession de saynettes de quelques petites minutes censées dessiner le personnage et ses errements professionnels et amoureux. On sourit parfois. On attend beaucoup. Et on se raccroche à l'énergie déployée par Sara Forestier et le pouvoir comique de la décalée Laetitia Dosch que la réalisatrice malheureusement sous exploite.

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1 juin 2021 2 01 /06 /juin /2021 18:50

350 photos, 5 vidéos issues de la collection privée de Sarah Moon sont présentées dans l'exposition "Passé Présent". La photographe a travaillé étroitement avec l'équipe du MAM sur la scénographie de cette exposition consacrée à l'ensemble de son travail : des publicités pour Cacharel à ses courts-métrages inspirés des contes d'Andersen, des photos de mode à ses photographies d'art pur. Dans ces dernières, se retrouvent des figures récurrentes, les oiseaux, les monstres, les usines, le cirque, l'enfance, les ombres, l'illusion...

Une très belle exposition qui révèle la grande richesse du travail de celle qui, dans les années 80, nous faisait rêver avec la beauté et l'élégance de ses publicités pour Loulou.

A voir jusqu'au 4 juillet 2021.

Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
Sarah Moon au Musée d'Art Moderne de Paris
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1 juin 2021 2 01 /06 /juin /2021 18:45

Une visite au musée d'Art Moderne de Paris, pour l'exposition de Sarah Moon par exemple, est l'occasion de voir ou revoir La Fée électricité de Raoul Dufy.

Pour l’Exposition internationale de 1937 à Paris, Raoul Dufy a réalisé, dans le hall du Palais de la Lumière et de l’Électricité une œuvre de 600 m². Entre mythologie et avancées technologiques modernes, Dufy présente la création de l’électricité. Il place les portraits de 110 savants et des dieux de l'Olympe dans un paysage multicolore de nature, de voiliers, d’oiseaux… La forme courbe de la salle et son éclairage donnent à cette fresque immense une dimension artistique exceptionnelle qui saisit toujours.

La Fée électricité de Raoul Dufy
La Fée électricité de Raoul Dufy
La Fée électricité de Raoul Dufy
La Fée électricité de Raoul Dufy
La Fée électricité de Raoul Dufy
La Fée électricité de Raoul Dufy
La Fée électricité de Raoul Dufy
La Fée électricité de Raoul Dufy
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30 mai 2021 7 30 /05 /mai /2021 15:59

Les peintres du Nord intéressent de plus en plus les musées français. Après le danois Hammershoi au musée Jacquemart-André, le suédois Anders Zorn au Petit Palais, le musée Marmottan-Monet présente la première exposition monographique en France consacrée à Peder Sevrin Kroyer.

Peintre danois naturaliste de la fin du XIXe siècle, Kroyer peint des paysages à l'heure où le jour tombant donne une lumière si particulière aux bords de mer nordiques. Une soixantaine de tableaux prêtés par les musées de Skagen, de Göteborg, de Copenhague, d'Aarhus, d'Alkersum/Föhr, de Lübeck, de Kiel, de Budapest sont présentés.

Dans une scénographie simple et colorée ; les peintures de mer sont exposées sur un fond jaune éclatant tandis que le orange et le gris sont réservés aux paysages de campagne ; le musée invite le visiteur a une plongée dans la lumière. L'artiste impressionne par la précision de sa peinture, le réalisme qui en ressort et interpelle par ses choix de cadrage. Chaque peinture ici exposée est un enchantement, la modernité des portraits, la beauté de la lumière bleue des paysages de mer, ceux de plage...

Une très belle exposition à voir jusqu'au 26 septembre 2021.

Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
Peder Severin Kroyer, L'Heure Bleue, au musée Marmottan-Monet
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30 mai 2021 7 30 /05 /mai /2021 14:52

Une visite de l'exposition dédiée à Peder Séverin Kroyer (voir ci-dessus) au Musée Marmottan-Monet est l'occasion de revoir une dizaine de tableaux de Berthe Morisot présentés dans les collections permanentes.

Le musée possède la plus grande collection d’œuvres de la première femme impressionniste aux côtés de Renoir, Degat, Pissaro, Monet.

Dans une pièce dédiée à l'artiste, on peut notamment admirer Le cerisier et le portrait d'Eugène Manet et sa fille dans le jardin de Bougival.

Berthe Morisot, exposition permanente au musée MArmottan
Berthe Morisot, exposition permanente au musée MArmottan
Berthe Morisot, exposition permanente au musée MArmottan
Berthe Morisot, exposition permanente au musée MArmottan
Berthe Morisot, exposition permanente au musée MArmottan
Berthe Morisot, exposition permanente au musée MArmottan
Berthe Morisot, exposition permanente au musée MArmottan
Berthe Morisot, exposition permanente au musée MArmottan
Berthe Morisot, exposition permanente au musée MArmottan
Berthe Morisot, exposition permanente au musée MArmottan
Berthe Morisot, exposition permanente au musée MArmottan
Berthe Morisot, exposition permanente au musée MArmottan
Berthe Morisot, exposition permanente au musée MArmottan
Berthe Morisot, exposition permanente au musée MArmottan
Berthe Morisot, exposition permanente au musée MArmottan
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29 mai 2021 6 29 /05 /mai /2021 21:17

Quatre amis décident de vérifier une pseudo théorie de Finn Skarderud, psychothérapeute norvégien, selon laquelle l'homme nait avec un déficit d'alcool de 0,5gr dans le sang et que le combler aiderait l'homme à s'épanouir socialement.

Si le film, dans un premier temps, intrigue et amuse, son récit se poursuit sans surprise. Les comédiens, Mads Mikkelsen en tête, sont très bien et on s'attache aux personnages. Mais on ne comprend pas ce que Vinterberg a voulu dire avec cette histoire ni drôle, ni originale, ni puissante dans son propos.

 

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28 mai 2021 5 28 /05 /mai /2021 17:17

Ceux qui ont eu la chance de voir Le Père au théâtre Hébertot se souviennent surtout de la prestation de Robert Hirsch emportant tout jusqu'au Molière du meilleur comédien.

En adaptant sa pièce au cinéma, Florian Zeller offre à Anthony Hopkins ce même incroyable rôle et un Oscar. Mais la magie du cinéma lui apporte surtout la possibilité de placer le spectateur dans la peau de son héros. Bien que construit de façon quasi similaire à la version théâtrale, son récit prend ici une tout autre ampleur. Les dialogues qui semblaient manquer de grâce au théâtre passent ici très bien, assistés par une belle et patiente mise en scène et une mise en son et en musique délicate.

Si Hopkins est épatant, Olivia Colman impressionne elle aussi, dans une composition tout en retenue.

Florian Zeller se révèle ainsi plus proche du bon cinéaste que du grand auteur de théâtre.

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25 mai 2021 2 25 /05 /mai /2021 20:42

 

A Paris, Émir, patriarche et trait d'union de la famille, vient de mourir. Alors que tous se déchirent, Neige, une de ses petites filles, part à la recherche de ses origines jusqu'à aller en Algérie.

Dès les premières minutes, la gêne s'installe. La réalisation, les dialogues, les comédiens, tout semble en roue libre. Le récit ennuie. Même Louis Garrel et son personnage, caution humour du film, finissent par agacer. La quête d'identité de Maïwenn semble un caprice et la réalisatrice pousse jusqu'au paroxysme son goût de l'excès et son  égocentrisme. "Tu penses qu'à ta gueule." dit le frère à Maïwenn. Cette phrase semble résumer le film.

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24 mai 2021 1 24 /05 /mai /2021 15:13

Jérémy, trentenaire, voit sa carrière de comédien stagner et sa vie amoureuse battre de l'aile. Il part dans le Limousin se ressourcer chez sa mère.

Nicolas Maury incarne cet adulescent de façon très maniérée classant d'emblée son personnage dans la catégorie des attachiants, touchant et agaçant successivement. Si les quelques moments d'humour allègent un peu l'effet irritant, son personnage, de tous les plans, aurait gagné à être scruter en scènes moins étirées. Les seconds rôles, Nathalie Baye, en premier lieu, mais aussi Arnaud Valois ou Laure Calamy, excellente en réalisatrice au bord de la crise de nerf, interviennent comme une respiration, nous libérant, un peu, de ce nombrilisme.

Le récit que Nicolas Maury, qui se filme sous tous les angles pendant 1h50, nous propose, est un peu trop limité pour passionner vraiment.

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23 mai 2021 7 23 /05 /mai /2021 12:33

Suze, atteinte d'une maladie grave, cherche l'enfant qu'elle a abandonné à la naissance. 

Depuis 9 mois ferme, Albert Dupontel fait, avec bonheur, cohabiter burlesque, férocité, tendresse et un 1er degré qui n'avaient pas leur place dans ses premiers films plus caustiques.

Ici, Dupontel affiche plus encore ce 1er degré et une forme de naïveté qui chez un autre glisserait dans la niaiserie. Le mordant, le sens du burlesque, l'écriture serrée, la mise en scène précise et l'élégance des interprètes sauve cette fable de cet écueil.

Dans un récit drôle et émouvant d'un grand romanesque, Dupontel dénonce, la souffrance au travail - ses trois héros souffrent de maux nés de leur activité professionnelle, une modernité qui efface tout, le tout numérique qui isole et surveille, les violences policières...

Virginie Efira, dans un rôle casse-gueule à souhait, est parfaite de nuances, Dupontel excelle dans le rôle du monsieur tout le monde prit dans la tourmente et Nicolas Marié brille une fois encore dans le décalage.

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