SansCrierArt : Aperçu critique de l'actualité culturelle. Comptes-rendus d'expositions, de pièces de théâtre, de films et de tous autres évènements culturels.

26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 16:42

Elisabeth-Reynaud--Niki-de-SaintPhalle---www.zabouille.over.jpgSi vous aussi avez été totalement conquis par la rétrospective Niki de Saint-Phalle au Grand Palais, vous adorerez poursuivre la découverte de l'artiste avec le livre d'Elisabeth Raynaud.

L'auteur y dessine, aux détours de multiples anecdotes, un portrait touffu de l'artiste. Le récit est, à l'image de Niki de Saint-Phalle, faussement désordonné dans une écriture originale et bousculée. Plutôt déstabilisant dans les premieres pages, très vite ce style nous fait toucher au plus près la personnalité de l'artiste et l'origine de ses oeuvres.

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 14:42

A la Fiac sous la Nef du Grand-Palais, de grandes galeries venues du monde entier exposant leurs artistes. Cela va de l'illustre inconnu (pour les profanes que nous sommes) à Picasso (par exemple). Sélection vue cette année : 

 Francesca Pasquali 

Francesca-Pasquali.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   Gideon Rubin                       

    Gideon Rubin - After Monet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Latifa Echakhch

    Latifa-Echakhch---Tambour-77-.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Kimsooja 

     Kimsooja---To-breathe--2--copie-1.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   Philippe Grono (photo)                                          Raoul De Keyser                                 

  Philippe-Grono---Ascenseur-n-1-26-Broadway-NY--2-.JPG                       Raoul-de-Keyser.JPG  

                                          

P1080423.JPG



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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 21:16

Niki-de-Saint-Phalle-les-mariees---www.zabouille.over-blog.jpgCe sont près de 200 oeuvres choisies parmi les miliers réalisées par Niki de Saint-Phalle qui sont exposées à l'occasion de cette très belle rétrospective. On découvre tout d'abord ses tableaux-assemblages de jouets, outils, ustensiles de cuisine... puis de couteaux, lames et révolvers, collés sur des toiles blanches. Assemblages d'objets en tout genre qu'on retrouve aussi chez les mariées aux allures de Peau d'âne dont on ne sait trop si elles sont issues d'un conte de fée ou d'horreur.niki-de-Saint-Phalle---mere-devorante--www.zabouille.over.jpg

Elles sont suivies des mères dévorantes, femmes au visage aplati et difformes, évoquant la mère castratrice de l'artiste. Vient ensuite sans doute la plus belle salle où sont majestueusement exposées les nanas, immenses, fantasques et libres. On peut y voir les trois danseuses réalisées en mosaïque présentées sur un plateau tournant, les nanas noires - le nana power étant soeur du black power - la nana verte et son sac à main....Niki de Saint-Phalle - www.zabouille.over-blog.com-copie-1

A l'image de cet espace magnifique, toute l'exposition bénéficie d'une très belle scénographie. Éclairage soigné, mise en place aérée, présence visuelle et sonore de l'artiste dans toutes les salles à travers des vidéos d'interview ou de séances de travail. Les oeuvres dites des Tirs, réalisées à la carabine, occupent la deuxième grande salle des galeries. On peut notamment y admirer l'impressionnant et apocalyptique King Kong. Oeuvre grandiose qu'on pourrait observer pendant des heures. Niki-de-Saint-Phalle---King-kong--www.zabouille.over-blog.c.jpgLe rêve de Diane est présenté pour la première fois dans une salle dédiée permettant aux visiteurs de la découvrir dans tous ses détails. L'exposition se termine en offrant une belle place aux créations publiques et architecturales de l'artiste tels le parc des Tarots.

L'ensemble, remarquable aussi par sa mise en place, permet de prendre connaissance de la diversité de l'étrange univers de l'artiste entre fantaisie et gravité et d'en découvrir la richesse et la qualité. Un très beau voyage.

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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 10:54

Afrique-s-1---Pascal-Maitre---www.zabouille.over-blog.com.jpgLa MEP présente "Afrique(s)", l'exposition d'une cinquantaine de photos de Pascal Maitre, photo journaliste qui arpente le continent Africain depuis une trentaine d'années. 13 pays sont représentés dans de très beaux clichés graphiques et colorés, peu misérabilistes mais accompagnés de commentaires qui nous rappellent que le continent Africain subit sans cesse tous les maux de l'humanité.

Afrique-s-3---Pascal-Maitre---www.zabouille.over-blog.com.jpgAfrique-s-4---Pascal-Maitre---www.zabouille.over-blog.com.jpgAfrique(s)2 - Pascal Maitre - www.zabouille.over-blog.com

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 11:24

Rene-Burri-1---www.zabouille.over-blog.com.jpgLa MEP choisit de présenter le travail de Burri sous le théme du Mouvement. Une centaine de photographies de périodes et de styles différents sont ainsi présentées.  René Burri, photographe Suisse, agé de 80 ans, a illustré de ses clichés les grands événements et hommes du 20e Siècle. Picasso, Tinguely, Churchill, Che Guevara figurent dans la partie "noir et blanc" de l'exposition. Mais ce sont les clichés plus récents en couleurs qui marquent visuellement le plus.

 Rene-Burri-4---www.zabouille.over-blog.com.jpg Rene-Burri-2---www.zabouille.over-blog.com.jpg 

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 11:44

Truffaut-Cinematheque---www.zabouille.over-blog.com.jpgLe 21 octobre 1984, François Truffaut mourait. A l'occasion de ce trentième anniversaire, la Cinémathéque consacre une grande exposition au cinéaste. 

Mise en place de façon chronologique l'exposition présente la vie du réalisateur, de son enfance à sa mort, en passant par les années Cahier du cinéma et la réalisation de ses grandes oeuvres. Composée pour l'essentiel de documents sous vitrine (correspondance, extraits de scénario, photos,...), elle présente également sur écran quelques extraits de film et la reconstitution du bureau de Truffaut.

L'exposition semble plus avoir été réalisée par des bibliothécaires que par des cinéphiles. Bien sage et un brin poussiéreuse, elle manque de vie, d'autant plus qu'on déguste avec délectation la diffusion du casting passé par Léaud pour les "400 coups", petit bijou d'espiéglerie. L'ensemble manque aussi d'un regard. Ainsi, la Cinémathéque ne sort pas des sentiers battus et présente ce que tout petit amateur de Truffaut connait déjà.On aurait donc aimé ressentir un peu plus d'émotion, gaie ou triste selon les moments. Il est vrai que l'exposition néglige le son, grand porteur d'émotions, qui n'est ici traité que dans la diffusion à l'entrée de l'exposition d'une des B.O. composées par George Delerue, ou d'interview à écouter au casque. Pourtant les dialogues de Truffaut sont marquants et il choisissait souvent des acteurs possédant des voix bien particulières. Entendre en fond sonore les voix de Charles Denner, de Delphine Seirig, de Michael Lonsdale, de Jeanne Moreau, de Jean-Louis Trintignant, de Fanny Ardant... disant les mots de Truffaut, ou entendre le pas des jambes des femmes qui "sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie" aurait pu ajouter un peu d'âme à cette exposition. 


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3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 15:33

Lucio-Fontana-www.zabouille.over-blog.com.jpgLe Musée d'Art Moderne de Paris consacre, jusqu'au 24 août, une rétrospective à Lucio Fontana. Environ 200 oeuvres de ce peintre-plasticien italien réalisées entre 1930 et 1968 sont présentées de façon chronologique.

Sculpteur de formation, Fontana fut une figure importante du mouvement spacialiste. Il a connu la notoriété grâce à ses toiles fendues à coups de cuter ou déchirées au poinçon. Ces peintures occupent la majeure partie de l'exposition donnant, auprès des moins sensibles à cet art, une sensation de répétition assez forte. Elles attirent à nouveau notre attention lorsqu'elles sont grattées, en métal, ou que Fontana leur ajoute de la lumière. Dans ses dernières toiles, le peintre-sulpteur superpose les plans, explore la bidimensionnalité.

Lucio-Fontana---MAM---aout-2014--4-.JPGPlusieurs sculptures sont exposées, figuratives ou non, colorées mais mates ou sombres mais lumineuses. Celles en céramique semblent en mouvement. Cette étrange sensation efface le côté kitch du support pour ne laisser place qu'à la grâce du geste. On peut aussi admirer l'impressionnante maquette d'une porte en bois parcemée de scultures où l'on retrouve ce sens du mouvement. Ce projet pour la cathédrale de Milan ne sera jamais accepté.

On ressort de l'exposition sans trop savoir quoi penser de cette oeuvre si diverse mais avec pourtant en tête quelques pièces marquantes.

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6 juillet 2014 7 06 /07 /juillet /2014 16:02

Bill-Viola---www.zabouille.over-blog.com.jpgLes galeries du Grand Palais accueillent depuis le 5 mars et encore pour deux semaines, la première rétrospective française de l’œuvre de Bill Viola. C’est pour le vidéaste Américain sa plus grande rétrospective jamais mise en place. Sont présentées 20 vidéos réalisées entre 1977 et 2013.

De quoi se rendre compte que le cinéaste aime donner du temps au temps. Les vidéos d’une durée allant de 12 à 35 minutes se déroulent à une vitesse propice à la contemplation jusqu’au moment clé du film aussi fort que brusque et se terminent sur le rythme lent du départ. Difficile donc de tout voir et entièrement sur cette rétrospective, d’autant qu’aucune indication de temps n’est affichée (impossible donc de savoir si la vidéo vient de commencer ou est proche de la fin).

L’eau joue un rôle essentiel dans l’œuvre de l’artiste. L’élément liquide semble indispensable au passage du rien à la vie et de la vie à la mort. L’ensemble de son travail révèle une forte dimension mystique qui n’est pas d’une folle gaieté. Mais certains effets sont particulièrement réussis et c'est toujours esthètiquement marquant.

Selon la volonté de l’artiste qui veut laisser le spectateur libre de ses interprétations, aucune explication, hors technique, n’accompagne les vidéos. Les œuvres étant très énigmatiques cela laisse de quoi y voir tout ce que vous voudrez.

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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 19:35

P1070200.JPGSur les quais de Seine aux pieds de la passerelle Léopold-Sédar-Senghor, du 25 juin au 21 septembre, sont exposées 35 photos noir et blanc issues des archives de Paris Match. Ces belles photos mettent en scène quelques figures marquantes du cinéma mondial arpentant les quais de Paris. P1070201.JPG

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7 juin 2014 6 07 /06 /juin /2014 15:44

 

Martial-Raysse.jpgCette rétrospective du travail de l'artiste français le plus cher après Pierre Soulages compte pas moins de 200 oeuvres réalisées entre les années 60 et aujourd'hui. De quoi faire connaissance avec ce peintre originaire de Golf Juan, aujourd'hui installé en Dordogne, curieusement méconnu de monsieur Tout-le-monde.

Dans les années 60, Martial Raysse est l'un des artistes majeurs du Pop Art. Martial-Rayse---Beaubourg-2014--17--2.jpgCouleurs flashies, installations de néons, détournements de pubs et de produits, ses oeuvres sont joyeuses et impertinentes. Elles occupent le premier tiers de l'exposition et représentent sans doute la part la plus intéressante de l'exposition.

Dans les années 70, Raysse change radicalement de style en proposant des montages-collages hippies, des natures mortes, des oeuvres figuratives, s'inspirant de la mythologie.. Tout devient fade et triste. 

 L'exposition se termine par des oeuvres récentes où on retrouve le goût de l'artiste pour les détournements, le second degrés, les couleurs fluos et un certain mauvais goût réjouissant.Martial-Rayse---Beaubourg-2014---Ici-plage--comme-ici-bas--.jpg


 


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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 15:21

Henri-Cartier-Bresson-www.zabouille.over-blog.com.jpgLe Centre Pompidou offre jusqu'au 9 juin 2014, l'occasion d'admirer près de 500 photographies, dessins, peintures et films réalisés par Henry Cartier-Bresson. De quoi se rendre compte à quel point ce photojournaliste a parcouru l'Histoire à travers le monde : guerre d'Espagne, seconde guerre mondiale, indépendance de l'Inde, arrivée de Mao Zedong au pouvoir en Chine, Mai 68 à Paris, Cuba,...

On y retrouve quelques uns de ses clichés les plus connus dont ceux des obséques de Gandhi. Une somme de travail admirable mais, artistiquement, sans doute pas le photographe le plus impressionnant.

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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 10:42

Monumenta---Ilya-et-Emilia-Kabakov---Mai-2014--87-.JPGPour sa 6e édition, Monumenta ouvre la nef du Grand Palais à Ilya et Emilia Kapakov. Artistes Russes exilés à New-York, les Kapakov proposent aux visiteurs d'entrer dans "l'étrange cité" et de fuir un instant l'agitation du monde pour se laisser aller à une certaine méditation. Cette ville est faite de murs blancs immaculés sur lesquels tombe l' exceptionnelle lumière qu'offre la nef par beau temps. L'ensemble plonge d'emblée le visiteur dans une humeur paisible propice à l'accueil des curieuses propositions des deux artistes.

La visite débute par le musée vide qui, comme son nom l'indique, ne comporte aucune oeuvre artistique à l'exception de la "Passacaille" de Bach. Une réflexion sur le statut de l'Art dont la liberté est souvent menacée, comme Ilya et Emilia Kabakov ont pu le connaître en ex-URSS.

La découverte se poursuit par l'espace Manas qui expose la maquette et des dessinsMonumenta---Ilya-et-Emilia-Kabakov---Mai-2014--33-.JPG représentant une ville qui aurait existé ou été inventée au Tibet. Une ville entre terre et ciel composée de 8 montagnes récoltant l'énergie cosmique. Suit le centre de l'énergie cosmique qui explique comment récolter cette énergie en orientant les bâtiments à 60°, principe que l'on retrouve dans de nombreux édifices anciens tels que la pyramide de Gizeh ou la tour de Babel. Les deux salles suivantes se nomment "Comment renconter un ange" et "les portails" et tout est dans les titres. La visite se termine par les deux chapelles - l'une blanche, l'autre sombre - dont les murs présentent, d'un côté, des extraits d'oeuvres picturales évoquant la vie passée en ex-URSS et de l'autre de grandes peintures autobiographiques dont le centre est le trou noir de la partie soviétique. Les Kabakov proposent des voyages intéressants même si on peut avoir des réserves sur la représentation de ceux-ci. Les maquettes intrigues mais les dessins et les peintures présentés dans les différents espaces ne touchent pas vraiment.Monumenta---Ilya-et-Emilia-Kabakov---Mai-2014--43-.JPG

Pourtant l'ensemble du projet fonctionne. Les repéres sont vite perdus dans cette cité blanche sorte de labyrinthe aveuglant. Le pari de nous oter d'un quotidien agité est gagné. Quant au défi, lancé par le concept Monumenta de prendre possession de cet espace de 13.500m², la proposition des Kabakov le relève de belle façon. Ainsi, rarement l'oeuvre se sera aussi bien accouplée à la Nef. La verrière habille merveilleusement l'oeuvre en projetant les ombres de la structure sur les murs blancs de cette "étrange cité" qui occupe un bel espace au sol. Sans doute la proposition la plus intéressante sur ce plan après le Leviathan d'Anish Kapour. Monumenta---Ilya-et-Emilia-Kabakov---Mai-2014--56-.JPG

PS : Et aussi présentée dans le cadre de l'exposition, la coupole de verre dont les couleurs changent au rythme de la musique, créée par les Kabakov pour une représentation du "Saint François d'Assise" de Messian en 2003. 

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27 avril 2014 7 27 /04 /avril /2014 11:43

Fort-de-Francesca-Piqueras-3.jpg Fort de Francesca Piqueras 2

La photographe Francesca Piqueras concentre son travail sur les épaves et la mer. Aprés avoir proposé des clichés de cargos et de plateformes pétrolières abandonnés, elle présente la série "Fort". Prise dans l'estuaire de la Tamise, cette dizaine de photos grand format met en scène les forts Maunsell construits pendant la seconde guerre pour protéger Londres. Ces constructions  étranges et inquiètantes semblent des araignées ou des vaisseaux venus d'ailleurs. La mise en image propose de belles lumières mais on ne peut s'empêcher de penser que l'intérêt des photos réside plus sur ce qu'elles représentent que sur le travail de l'artiste.

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 11:30

Prune-Nourry---Terracotta-Daughters---104---avril-2014--12-.JPG Dans le cadre de son exposition "avec motifs apparents", le 104 accueille l'oeuvre de Prune Nourry "Terracotta Daughters".

Pour rappeler le drame du déséquilibre démographique que la loi de l'enfant unique à créer en Chine, l'artiste présente son armée d'écolières inspirée par celle de l'empereur Qin à Xi'an. 108 filles, grandeur nature, en terre cuite, toutes différentes.

Prune Nourry a sculpté les huit modèles, portraits de huit écolières orphelines rencontrées à l'occasion du projet. Toutes les sculptures de l'oeuvre ont été réalisées à partir de ces moules de base par un artisan chinois, spécialisé dans la sculpture de soldat de terre cuite.

Impressionnant et beau.

 

PS : dans l'exposition, on remarque aussi le travail de Xavier Juillot qui a emballé le chateau à l'entrée du site. Un intérieur et extérieur sous feuilles aluminium. Sensation étrange.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 20:38

P1060353.JPG Le 104 accueille la 4ième édition de Circulation(s). Ce festival présente le travail de 40 photographes Européens en devenir. Le nombre d'artistes exposé offre une diversité de sujets et de techniques intéressantes, dans laquelle on trouve facilement plusieurs chaussures à son pied.

Voici une petite sélection d'artistes :

Elena Chernyshova présente "Jours de Nuit - Nuits de jour" dont le thême est la vie quotidienne des habitants de Norilsk, ville minière au nord du cercle polaire, 7ième ville la plus polluée au monde. Une vie où les températures peuvent descendre à - 50° et où il fait une nuit totale durant 2 mois par an.

Elena-Chernyshova.jpg

Bruno Fert présente "Absents", des photographies prises dans les villages Palestiniens d'Israël fuit par leurs habitants. Villages fantômes en ruine.

Bruno-Fert-2-copie-1.jpg

Erica Nyholm dans "A Room Of One's Own" met en scène ses souvenirs d'enfance.

Erica Nyholm

Christiane Seiffert fait sans nul doute la proposition la plus drôle de l'exposition. Son travail consiste à reproduire des cartes postales à l'aide de son corps et d'accessoires du quotidien. On peut trouver ça tout à fait idiot mais la succession des oeuvres accentue l'effet comique. Au final : irresistible.

Christiane-Seiffert-2.jpg Christiane Seiffert 5

Christiane Seiffert 3 Christiane Seiffert

Christiane Seiffert 1 Christiane Seiffert 7

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4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 03:36

Vallotton-Grand-Palais-www.zabouille.over-blog.com.jpgFélix Vallotton est un peintre de la fin du 19e et du début du 20e siècle difficilement classable dans un style pictural bien qu'il fut, un temps, proche de Vuillard et Bonnard (les nabis). Sa peinture présente de grands aplats de couleurs vives dans une simplification des espaces et dans des perspectives faussées. Il en ressort souvent une certaine agressivité, un malaise, une froideur.

Le Grand Palais propose un vaste tour d'horizon du travail du peintre dans sa grande diversité. On y trouve de beaux portraits, une série mythologique satirique assez moche, des nus peints sans concession et de belles scènes de vie domestique. Les sujets de ses peintures présentent une mysoginie pathologique. Les gravures qui ont fait la notoriété de Vallotton de son vivant sont aussi représentées. Très graphiques, elles montrent l'engagement politique du peintre en un trait simple et précis.

La variété des styles du peintre nous entraîne de l'admiration à la détestation tout au long de l'exposition, balayant toute indifférence donc.

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29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 17:11

c-magic-104-zabouille.over-blog.com.jpgLe 104 propose C Magic du 21 décembre au 2 février 2014 et y accueille la Cie 14:20 et Louise Lévêque. 

La Cie 14:20 présente 3 installations jouant, à l'aide d'effets vidéo, sur l'illusion perturbant nos repères visuels dans un temps suspendu. L'oeuvre de Louise Lévêque invite le visiteur à s'approcher au plus près des livres et des mots qui prennent vie au sens propre.

Quatre propositions pas vraiment transcendantes mais plutôt sympathiques.

A l'occasion de votre visite vous pourrez voir ou revoir le labyrinthe de carton ondulé de Michelangelo Pistoletto.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 23:15

Ses portraits donnaient aux magazines de mode des allures de livres d'art.

Kate Barry nous laisse de belles photos et le regret qu'il n'y en aura plus d'autres.


katebarry06-www.zabouille.over-blog.com-copie-1.jpg    katebarry05-www.zabouille.over-blog.com.jpgkatebarry00 www.zabouille.over-blog.com  KateBarry01-www.zabouille.over-blog.com.jpg     

katebarry03-www.zabouille.over-blog.com.jpg   Kate-Barry02 www.zabouille.over-blog.com     

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 21:55

Vivian-Maier-www.zabouille.over-blog.com.jpgVivian Maier (1926-2009), new-yorkaise, était une nurse passionnée de photo. Elle a exercé sa passion toute sa vie mais n'a pu, faute de moyens financiers, développer la majorité de ses clichés.

En 2007, John Maloof achète dans une salle des ventes un lot de négatifs, rouleaux de pellicule et quelques tirages. Par la suite, il se procurera les lots acquis par d'autres acheteurs regroupant ainsi prés de 100 000 négatifs. De ces clichés de rue tous pris par Vivian Maier, John Maloof en sélectionne une trentaine est édite un livre qui fera l'admiration des critiques photos. Vivian Maier était lancée. Les expositions de "son travail" se font de plus en plus nombreuses. Jusqu'au 21 décembre, la galerie Les Douches (paris-10e) présente une quarantaine de photos qui offrent  à voir l'Amérique des années 50-60 sur des clichés pris sur le vif, attentionnés et drôles.

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 20:38

Sacre-coeur-de-Braque.jpgC'est à travers plus de 200 tableaux, eaux fortes, dessins et sculptures que le Grand Palais rend hommage à Braque. L'occasion de découvrir ou redécouvrir les différentes périodes de création de l'inventeur du cubisme, qui débuta chez les fauves, mixa peinture et sable, s'adonna aux collages...

Une rétrospective qui devrait nous aider à comprendre pourquoi cet artiste était considéré comme un génie par Picasso, de Stael et Giacometti. Ses natures mortes, ses représentations multiples d instruments à cordes et compotier peuvent laisser de marbre. Je repars avec le souvenir de la beauté du "Sacré coeur", de la série des ateliers et des sculptures. 

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